Les chiens dépendent de nous pour tout : accès à l'extérieur, timing d'élimination, accès à la nourriture, interactions sociales, … Ils n'ont quasiment jamais l'occasion de décider quelque chose par eux-mêmes. Et pourtant, il existe des façons simples de donner le choix à son chien, pour mieux le respecter en tant qu'être vivant. Voici quelques exemples.
L'instant privilégié avec vous, c'est l'heure du jeu ensemble ! Disposez tous les éléments dont votre Loulou raffole devant vous : Kong, balle, corde, tug, peluche, … Il peut en choisir un et le ramener vers vous, ou bien choisir de jouer seul avec un peu plus loin. Vous le savez, le chien est un animal actif : si vous avez intégré des éléments à mastiquer au quotidien, ils doivent être de plusieurs sortes. Vous pouvez faire pareil avec le choix des éléments du jour à mastiquer !
Par ailleurs, le sens du goût chez le chien est bel et bien présent. Ce n'est pas le plus développé, mais ça ne signifie pas pour autant qu'il n'est pas important. Loulou a ses préférences gustatives au même titre que nous, et a besoin de diversité. Manger tous les jours les mêmes croquettes le prive d'une joie très simple : manger des éléments parfois plus naturels et diversifiés.
Considérez la balade en nature comme le moment privilégié de la journée de votre chien ! Vous avez de multiples façons de donner plus de choix à votre chien à cette occasion :
Le tout bien entendu dans un lieu adapté, quand sa sécurité et celle est autres est garantie.
Certains chiens raffolent des exercices d'éducation, d'autres n'en sont pas particulièrement fan. A vous de savoir lire les signaux d'apaisement de votre chien pour savoir quand s'arrêter. C'est également le cas lorsqu'il n'arrive plus à se concentrer et échoue trop de fois à la suite. Faites des pauses pour mieux apprendre ! Pour certains, 5 minutes d'exercices quotidien suffisent, alors que d'autres en redemanderont encore 30 minutes après ! Faire des pauses ludiques et s'arrêter au bon moment fait partie des secrets pour éduquer efficacement son chien.
Montrer son affection via le toucher, c'est un réflexe de primate. Nous sommes bipèdes : nos mains n'ont aucune fonction locomotrice, elles sont pourvues de capteurs sensoriels uniques. C'est notre principal organe de perception et relation à l'environnement.
A l'inverse, le chien vit dans un monde d'odeurs. Ses codes de communication sont complètement différents des nôtres. L'étreinte n'existe pas dans son monde, et pire : elle l'empêche de se mouvoir et représente une menace. Un contact directement sur la tête est parfaitement impoli dans l'univers canin.
Un chien ou un chat peut très bien venir se coller à nous pour bénéficier de notre chaleur, ou juste parce qu'il aime venir avec nous. Ce n'est pas pour autant qu'il réclame une caresse.
Faites des tests de consentement : caressez Médor, puis arrêtez-vous. S'il en redemande, c'est que vous pouvez continuer, sinon, arrêtez-vous. De même, lorsque vous avez envie d'aller voir un chien, mettez-vous de côté, à sa hauteur, et laissez-le venir à vous. N'insistez pas et restez silencieux.
Dans la même logique, on peut laisser le chien décider du moment où il accepte qu'on lui coupe les griffes, qu'on lui nettoie les oreilles, qu'on lui prenne la température, qu'on lui fasse une injection, qu'on le brosse, qu'on lui mette une muselière … Les soins coopératifs vous permettent d'apprendre à votre chien à vous montrer qu'il est prêt ou qu'il souhaite mettre fin à l'interaction. Cela peut passer par le fait de toucher une cible, se rendre sur un tapis, se coucher sur le flanc, … Quand le chien comprend que tout s'arrête sur demande simple, son stress diminue largement.
Ils sont multiples :
Certains chiens anxieux auront besoin de beaucoup de prédictibilité dans leur quotidien. Leur donner trop de choix deviendrait alors contre-productif. Il faut s'adapter à chaque individu en face de nous.
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